Créer une polémique pour avoir du trafic et des commentaires
Les listes ou les méthodes sont des billets souvent bien utiles mais qui engendrent peu de réactions. Vous voulez du trafic et des commentaires, le meilleur moyen est de générer une polémique 🙂
C’est évidemment un peu risqué, il faut éviter les maladresses et pouvoir garder un certain contrôle.
Exemple 1 : Le billet limite caricatural
A ce jour, j’ai atteint mon max de visites quotidiennes la seule fois où un billet a été rédigé par quelqu’un d’autre que moi (gloups) !! J’ai proposé à Yvain (@tregor) d’écrire un billet invité. Il a accepté et cela a donné : Vous êtes un Community Manager : la preuve par 10
Comment la polémique est-elle née ? Le caractère simpliste du billet vis à vis du community management. Cela n’a pas manqué d’en faire réagir certains.
En toute franchise, n’étant pas très dispo ce jour-là (longue journée de cours), j’ai un peu craint que cela ne dégénère mais entre gens civilisés, ce ne fut heureusement pas le cas :).
L’issue fut donc plutôt positive puisque le billet a permis de débattre, ce qui est bien un des buts d’un blog.
Exemple 2 : Jouer de la restriction des 140 caractères de Twitter
La stratégie consiste à écrire un tweet pouvant amener des détracteurs émettre une critique. Ensuite, il « reste » à rédiger un billet (Le billet est encore visible sur le blog de Mme Kapompole : Le PS progresse dans les sondages : quelques explications !!!) complet sur le sujet sur le blog montrant in fine que le tweet reposait sur des éléments fondés.
Voici l’exemple concret : Je me suis occupé quelques temps d’une responsable politique au niveau régional.
Le tweet hameçon a été publié suite à un sondage politique réalisé par un quotidien belge. Voici l’article : « Notre sondage exclusif : le PS renforcé par la crise« .
Et l’image affichant les résultats :
Un premier Tweet relayant le sondage a donc été posté. Ce tweet a reçu une réponse contradictoire qui a été l’occasion de publier :
Ceux qui ont quelques connaissances en stat savent que : « Une règle importante des sondages et de la compréhension des marges d’erreurs est que les marges d’erreurs s’appliquent d’un sondage à l’autre. Cela veut dire que d’un point de vue mathématique, on ne peut pas déclarer qu’il y a eu progression entre septembre 2009 et mars 2010. »
Le tweet était donc « inexact » mais l’article permettait de rectifier : « Parce l’enquête et l’article montre une évolution, non pas basée sur 2 résultats (sept 2009 et mars 2010) mais sur 6 sondages (dans le tableau, il y a trois élections). Et depuis le point bas atteint en février 2008 avec 26,16 %, le PS est en progression quasi constante.
Et cette progression DEPASSE la marge d’erreur de 4%. »
Résultats : record de visites atteint ce jour-là sur le blog; Poursuite de la conversation sur la fan page Facebook; Invitation par le détracteur (un enseignant) à venir visiter sa classe et 29 « J’aime ».
Exemple 3 : la victimisation
Lors de la campagne électorale en Belgique, je me suis amusé à rédigé un blog Tetedeliste.com (aidé par un student @bronckartN) visant à étudier la présence sur Internet des politiciens belges.
Le succès a été au rendez-vous avec un passage à la radio pour l’étudiant et quelques reprises dans la presse. Mais là n’est pas le sujet… la polémique est née suite à une réaction à née de ce billet : Charles Michel – MR
Le gars de cette société Yooware en création ? a agressé l’étudiant par voie de mp sur Facebook.
Nous nous sommes donc fendu d’un billet relatant les faits de la manière la plus neutre possible. Ce fut le plus visité et le plus commenté. Ce billet a aujourd’hui été retiré parce qu’il n’a pas vocation à rester en ligne n’ayant plus de sens une fois la polémique passée.
Exemple 4 : Le chevalier blanc
Dernier exemple, mon billet le plus RT ou dans les premiers en tout cas : Twitter, c’est perdre son temps
Arghhh, deux billets de blogueurs qui « attaquent » Twitter.
Tout d’abord, étant grand Fan de Twitter, c’était logique pour moi d’y répondre. Mais justement, apporter une réponse à des critiques permet d’être un peu plus incisif puisque l’on est en mode défense.
La majorité de mes visiteurs venant de Twitter et donc, je suppose, apprécient également le site de micro-blogging. Ma réponse avait donc de grande chance d’être appréciée 😉
Conclusions :
Parfois les polémiques peuvent déraper donc il faut faire attention. Dans les 4 exemples que j’ai cité, il me semble qu’elles ont pu être d’une certaine utilité.
Ce qui est bien sur à éviter, ce sont les attaques gratuites qui elles n’engendreront pas des polémiques mais plutôt des conversations remplies de noms d’oiseaux.
Et vous, avez-vous déjà vu vos visites grossir suite à des polémiques volontaires ou pas ?
Bonne semaine 😉
— Posted on septembre 19, 2010 at 8:08 by Vansnick