Faut-il mesurer la valeur ajoutée des sites sociaux et comment ?

Le PIB indicateur dépassé ou incomplet :

N. Sarkozy vient de recevoir, il y a un mois,  le rapport de l’ancien prix nobel d’économie Joseph Stiglitz concernant la mesure de la richesse. L’indicateur le plus utilisé mais qui commence à subir beaucoup de critiques est le PIB.

Le PIB est la somme des valeurs ajoutées ou l’ensemble des richesses créées dans un territoire. Le PIB se mesure en unités monétaires. Ce qui a pour corolaire que tout une série de choses qui constituent pourtant des richesses n’y sont pas incluses.

L‘article d’Europe 1 nous dit que :

« Parmi les principales suggestions, la commission propose d’enrichir la mesure de la croissance économique, actuellement chiffrée par le produit intérieur brut (PIB), en y intégrant par exemple des activités « non-marchandes », comme les travaux domestiques ou le bénévolat. »

« Le PIB se voit adresser deux principaux reproches. D’une part, il n’intègre que les activités marchandes qui donnent lieu à rémunération. Et d’autre part, il ne prend en compte que la valeur économique créée par une activité sans évaluer la perte qu’elle peut occasionner, notamment sur l’environnement. »

Quid de la valeur ajoutée des outils sociaux

Chaque jour, des internautes créent de la valeur ajoutée. Ils bloguent, ils postent des liens pertinents sur Twitter, ils mettent ligne des présentations sur Slideshare, uploadent des vidéos sur Youtube ou encore, ils rédigent des articles sur Wikipédia.

Tout cela représente une richesse créée incroyable, probablement plus que ce qui a jamais été réalisé par l’être humain. Et pourtant, tout cela n’entre pas dans un indicateur de richesse ou de bien-être.

Deux situations sont à différencier parmi ceux qui apportent du contenu sur Internet :

1-. Tout d’abord, il y a ceux qui le font pour obtenir un retour.

Il peut s’agir d’entreprises ou d’individus pour qui ajouter du contenu constitue un investissement. Dans ce cas, un suivi des actions entreprises est nécessaire. S’agissant d’un investissement, il est indispensable de calculer le Return On Investment des actions réalisées. Ce ROI peut prendre en compte différents aspects selon les objectifs poursuivis : le trafic généré, la notoriété, la satisfaction du client, les retours en interne, …

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2-. A côté de ceux qui ont besoin d’un retour, un grand nombre poste essentiellement dans un but communautaire et participatif.

Dans un premier temps les apports sont gracieux et donc complètement exclus des statistiques de la comptabilité nationale.

En même temps, cela me parait difficilement mesurable.

Mais ne pourrait-on pas tenir le raisonnement suivant :

tout ce qui est valeur ajoutée apportée par les médias sociaux se retrouve inévitablement en aval dans la valeur ajoutée ?

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3-. Et dans certains cas, les sites de partage ont peut être une influence négative sur les PIB.

Je pense par exemple :

Conclusion

Un partie des activité et de la valeur ajoutée des réseaux sociaux se retrouvent, in fine, dans le PIB. L’apport de terme de bien-être ne se limite toutefois pas à cela. Mais comment mesurer l’accroissement d’autres choses que peuvent apporter les réseaux sociaux comme le bien être ou l’accomplissement des besoins tels que décrits dans la pyramide de Maslow ? La réponse me parait difficile à trouver….

— Posted on octobre 11, 2009 at 10:33 by

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