Le déclin annoncé du SEO et du SEM

1-. Le SEO

La limitation du nombre de liens affichés sur la première page de Google rend la tâche des référenceurs de plus en plus ardue. Le blog de axe-net.fr reprend très bien cette problématique dans son billet : Y a t-il encore de la place sur Google ?

Si vous avez de plus en plus de sites souhaitant être présents sur la fameuse première page pour les mêmes types de requête, il  est évident que la difficulté pour atteindre l’objectif va se retrouver multipliée. Qui dit difficulté croissante, dit travail plus important à fournir et délai pour atteindre l’objectif plus grands. Ce qui a un impact direct sur les coûts !!! La question de la rentabilité va donc se poser.

La question se pose aussi de l’algorithme de Google. Ce dernier apporte régulièrement des changements qui font qu’un site ayant reçu un investissement considérable peut voir sa position affectée par l’un ou l’autre de ceux-ci.

Même la fameuse longue traîne exploitée par les référenceurs risque de se retrouver sur-exploitée et donc présenter une efficacité moindre.

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L’investissement et le temps pour atteindre les objectifs de positionnement sont donc, et vont continuer à être, en constante augmentation.

2-. Le SEM

La situation pour les liens commerciaux est-elle plus enviable. A l’évidence,je ne le crois pas.

fraude au click adwords

Comme pour le SEO, pour atteindre un même résultat, les coûts sont en augmentation, ce qui a pour effet de diminuer le ROI de vos actions. La question de réatribution d’une partie des budgets se pose inévitablement.

3-. Les tablettes et smartphones

Je vais ici parler de mon usage personnel. Mes pratiques de navigation diffèrent fortement entre l’usage de l’ordinateur (desktop ou laptop) et ma tablette ou mon smartphone.

Les applications : sur ma tablette pour toute une série de site que je visite très régulièrement, j’ai préféré télécharger l’application. Cela a pour conséquence de n’ouvrir mon browser que lorsque je clique sur un lien pour voir s’afficher la page web. Après lecture et éventuelle sauvegarde dans Delicious, je referme le browser et retourne dans l’appli sur laquelle j’étais. Vous aurez compris que parmi ces appli, il a celles me permettant de me connecter à mon compte Twitter et celle pour Facebook.

En situation de mobilité, je suis donc nettement moins souvent sur Google que quand je suis au bureau. Il faut nuancer mon propos par le fait que Google a malgré tout été le site le plus visité par les mobinautes : Google, le site le plus fréquenté par les mobinautes au 3e trimestre Les chiffres montrent toutefois que même si Google est leader, son leadership vis à vis des autres moteurs est moins élevé que pour la situation de la navigation sur ordinateur :
« Les mobinautes ont été plus de 9 millions à consulter le moteur de recherche Google depuis leur téléphone, loin devant Microsoft (3,5 millions, 8e rang) et Yahoo! (2,9 millions, 9e rang). »

Le marché des tablettes n’en étant  qu’à ses balbutiement (selon Gartner, le marché devrait passer de 19,5 millions cette année à 208 millions en 2014) et le marché des smartphones étant en pleine croissance comme le montre les dernières statistiques (Les ventes de smartphones en France ont plus que doublé en un an) , les habitudes de navigation devraient en être progressivement modifiée.

4-. Contres arguments ?

J’attends avec impatience que vous ameniez la contradiction à mes propos.

En ce qui me concerne, je pense que si certains outils peuvent être complémentaires, il convient d’avoir une réflexion sur la meilleure allocation possible des ressources et dans ce cadre utiliser les réseaux sociaux.

— Posted on novembre 3, 2010 at 9:44 by

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